Le réchauffement de la planète, la pauvreté dans le monde et le respect aux droits de l'homme, culturels et individuels peuvent être un point de départ pour un nouvelle géopolitique globale
Les nouvelles relations internationalles du Paraguay de Federico Franco avec la région sudaméricaine (UNASUR) après la rupture de l´ordre démocratique
Dans une de ses dernières déclarations, l'actuel président du Paraguay Federico Franco a affirmé qu´il ne souhaite pas que la commission électorale UNASUR (bloc régional suraméricain) supervise le on déroulement des prochaines élections au Paraguay en avril 2012, Ainsi les relations du Paraguay avec le reste du continent continuent a se geler de maniére préocupante.
Pour la plupart des analystes de
la gépolitique latino-americaine, le coup d'État au Paraguay, c'est-à-dire, la destitution
fulminante (moins de deux heures stipulées pour la défense) du maintenant ex président
paraguayen Fernando Lugo en faveur du nouveau président Federico Franco constituent
une des nouvelles figures juridiques du XXI ème siècle, ce que certains
géopoliticiens ont appelés «les coups d'états démocratiques ».
En effet, pour les divers politiciens la rupture de l’ordre démocratique au
Paraguay constitue un cas semblable à celui de l´Honduras mené contre l´ex président
Manuel Zelaya. Bien qu'entre les deux ruptures, il existe bien entendu des
nuances importantes.
Les blocs régionaux sudaméricains MERCOSUR et UNASUR UR ont déjà annoncé l´application de la «clause démocratique », une clause "copiée" de la Constitution Européenne qui permet la suspension du Paraguay au sein des blocs régionaux sudaméricains jusqu´au prochaines élections paraguayennes
Moyennant cette clause démocratique, le bloc régional UNASUR
pourrait appliquer également les mesures suivantes : la suspension du pays ai
sein de l'UNASUR et d'autres blocs régionaux, la fermeture des frontières terrestres,
la suspension ou limitation du commerce continental, la suspension du trafic aérien
et maritime, le blocus des communications
ainsi que de l´approvisionnement énergétique.
Ce qui est significatif pour le
continent suraméricain et ce qui marque également une grande différence avec le
cas hondurien, c´est l'importance du Paraguay dans ce qui est la géopolitique
actuelle sud-américaine. Dans ce sens, il suffit de mentionner le Paraguay comme
membre plein de l´UNASUR et du MERCOSUR. De plus, au sujet de ce dernier bloc régional,
il est très important de rappeler que c'est justement l'assemblée paraguayenne
qui jusqu´à présent bloquait l´entrée du Vénézuéla comme membre plein du bloc régional
économique MERCOSUR. Pour le moment, dans les première déclaration du
jusqu´à présent illégitime président du Paraguay, Federico Franco, il a été
clair que l´intention du nouveau gouvernement paraguayen c´est de continuer de
ne point permettre l'entrée vénézuélienne au sein MERCOSUR mais par contre si
de respecter les multiples accords bilatéraux avec les différents pays de la région.
De son côté, à travers un communiqué, le bloc régional UNASUR a rejeté la destitution fulminante de l'ex président Fernando
Lugo, et a jugé « clef » le prochain sommet du Mercosur qui se
tiendra à la ville argentine de Mendoza,
sommet au sein duquel, on définira les pas à suivre après le Coup d´État au
Paraguay
Résumé de la présidence de Fernando Lugo
Pendant les 3 années de son mandat,
ce qui a caractérisé le gouvernement de Fernando Lugo a été sans doute la
problématique de pouvoir assurer la gouvernabilité de sa propre gestion.
Ce n'est pas un détail anodin, dans l'histoire
du Paraguay, il faut le rappeler, pour la première fois dans les dernières 61 années,
avait assumé comme président, une personne
non appartenant au Parti Rouge traditionnel. L'histoire dira comment suit l'histoire démocratique de cette nation.
Géopolitique régionale de l Equateur: le triomphe de Chavel aux élections présidentielles 2012
De même que pour le reste de la région, pour l' Equateur, le triomphe du chavisme au sein des élections présidentelles au Vénézuela 2012 se sont ' avér fondamentale pour la géopolitique de l' Equateur ainsi que pour le bloc régional sudaméricain.
Effectivement à niveau régional et à différence du continent européen, en Amérique du Sud, la tendance de centre gauche continue à s'étendre, cela étant très convenable pour les aspirations géopolitiques internes et externes du gouvernement de Rafael Correa.
En effet les gouvernements latinoaméricains de centre gauche, voir néo socialiste, se sont rendus largement majoritaires sur l´Amérique Latine surtout en Amérique du Sud où des 12 pays sudaméricains, 8 pays (au moins) présentent des caractéristiques clairement neo-socialiste, c´est à dire un gouvernement situé idéologiquement à gauche .
La capacité stratégique communicationnelle du président Correa sera surement un des élément définitif pour profiter d´un contexte régional ultra favorable.
Résumé
d'actualité nationale de l´Équateur
Malgré, la féroce guerre médiatique
qui oppose le gouvernement du président Rafael Correa avec l'opposition politique équatorienne (il peut se constater une géopolitique communicationnelle interne similaire à celle du Venezuela et celle de l´Argentine ainsi que d´autres pays sud-américains), et de l´autre côté, le besoin immédiat invoqué par tous les secteurs politiques de la nécessité impérieuse de créer une nouvelle loi de communication* (dans l´actualité, une nouvelle
loi est en train d´être examiné par l'Assemblée Nationale Equatorienne) qui assurerait
le droit à la communication et à l'information, la liberté d'expression, ainsi
que le renforcement de la participation communicationnelle de tous les citoyens, l´Équateur
continue à soutenir un taux de croissance économique très acceptable malgré la
crise financière
-->qui frappe le monde et bien entendu le continent latinoaméricain.
(*l´actuelle
réglementation de communication a été approuvé par la dictature militaire il y
a trois décennies.)
Malgré que les
relations entre le gouvernement de Correa et les Etas Unis ne trouvent pas dans
son meilleur moment (la visite officielle de Mahmud Ahmadineyad n´a pas été très appréciée par
la maison blanche, il est clair que le
gouvernement équatorien, de même que l´ensemble des pays latino-américains préfère clairement une réélection de Barack
Obama et la possibilité d'un rapprochement historique avec le grand frère du
nord ; que devoir combattre l'ultraconservateur Tea Party républicain.
D´autres postes géopolitiques concernant l´Amérique Latine 2012
Par Damián Jacubovich Visitez notre Facebook Géopolitique Amérique Latine L'essordesblocsrégionauxdanslemonde continue son processus de consolidation, se transformat ainsi en une caractéristique inhérente de la géopolitique de ce nouveau millénaire. Le continent latinoaméricain fait de même et c´est ainsi quecommenceà prendre forme lenouveaublocrégionallatino-americain qui rassemble 33 pays du continent latinoaméricain:CELAC (Communauté des États Latino-américains et Caribéens).
De son côté le bloc régional sudaméricain UNASUR (Union des Nations Sud-américaines)continue également son surprenant processus de consolidation, confirmant ainsi son status du bloc régional le plus puissant et uniforme de l´Amérique Latine.
Finalement le bloc régional MERCOSUR qui réunit le Brésil, l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay se trouve également en position de force dans la région avec un extraordinaire potentiel compte tenu de l´entrée du Vénézuela et l´inminente possibilité que l´Equateur se transforme également en membre officiel avec tous les droits.
Le bloc régional UNASUR Se constitue formellement débutdemarsdedu2009 à SantiagoduChili. Dans l´actualité sonsiège se trouve dans la ville deSan Antoniod'Occase,prèsdeQuito,capitald'Équateur. Ils'agit doncd'unnouveaublocrégionalsud-américain,c'est-à-dired´unmécanisme d´intégration, dialogue et coopération en matièrededéfense, economie, politique et société des12 de l´Amérique du Sud. Ces pays en questionsont:l'Argentine,leBrésil,laBolivie,leChili,laColombie,l'Équateur,laGuyane,leParaguay, le Pérou,leSuriname,l'UruguayetleVénézuéla. Il est important de souligner que lavitessedecroissancedece nouveau blocrégionala étésurprenante, prenant tenant comptedesa "courteexistence"puisque au jour d´aujourd´hui ce bloc régional crée en 2009 compte déjàavechuitConseilsministérielsetunélectoral.
L'axeen matièrededéfense constitue sans douteune des pierres fondamentalesdublocrégional, compte tenu que l´Amérique du Sud possède des réserves gigantesques en matière deressourcesnaturelles: énergie, pétrole, gaz, charbon, troisgrandsbassins hydriques,ungrand poumonvégétal,laplus grandebio-diversitédumondeet le 27 % d´eaudoucede laplanète
Le bloc régional CELAC Ceblocrégionalréunità33étatslatino-americains,avecl'absence notoire des Etats-Unisetdu Canada. Dans son premier sommet (Décembre 2011), la CELAC a affirmé un fort soutient à Cuba, à la demande de l´Argentine pour la récupération des Îles Malouines et au système démocratique comme axe commun de tous les gouvernements latinaoméricains Le bloc régional CELAC apparaît alors comme une instance de décision continentale en dehors de la OEA (Organisation des Etas Américains: Amérique Latine + EE.UU + Canada), un des premiers défis sera sans doute évacuer le sceptisisme de quelques geopolitologues latino-américains concernant la viabilité que le Mexique, la Colombie, quelques pays des Caraibes et en une moindre mesure le Chili ils(elles) puissent faire abstraction des prêts financiers du gouvernement de Barack Obama, c'est-à-dire de la dépendance américaine.
En Amérique Latine, les principaux blocs régionaux s´avèrent être:
ALBA *: (Alternativa Bolivariana Para las Americas)
CAN: *(Comunidad Andina) ALADI*: (Asociación latinoamericana de Integración) CELAC (Comunidad de Estados Latinoamericanos y Caribeños) ALIANCE DU PACIFIQUE (Chili, Colombie, Pérou, Méxique)
*(Pour plus d´info, vous pouvez cliquer sur le lien et accéder ainsi à la définition de chaque bloc régional par Wikipedia (español)
Enjeux des blocsrégionaux de l´Amérique Latine En Amérique Latine comme sur le reste la planète, le besoin de
consolider unbloclatino-americains´avère fondamentale, de plus évident,puisquepeu à peu,lemondedesrelationsinternationalesévolue sans vers un mode pluripolaire, oùlintérêt régionalcommence (signe de maturité géopolitique?)peu à peuà s´etendre au-delàsdesintérêtsnationauxdechaque pays du continent.
En Amérique latine,(de même que lerestedela planète), cette nouvelle ère de blocs régionaux oblige, d´une certaine manière, la recherche depointscommuns, axes d´équilibres entrelesgouvernements latinoaméricains, ceci bien entendu, au-delàs dedifférentestendances idéologiques, soit néo-libéralou bien néo-socialiste. Autrement dit, l´intérêt dubien-êtrecontinental doit se situer (ou bien, devrait se situer) au- dessus des intérêts , voir préférences, de chaque gouvernements latino-américains. Danslapratique de l´Amérique du Sud par exemple, ceci se traduitdans les nouvelles relations internationales entre la Colombie et le Vénézuela, plus précisement, entre lesprésidentsHugo Chavez et Juan Manuel Santos respectivement; de
même en ce qui concerne la coopération bilatérale entre legouvernementnéo-libéralduChili,dirigépar Sebastián Piñera avec l´Argentine delapresidente néo-socialiste Cristina Fernández de Kirchner. La population latino-americainepriepour
qu'une foisdansl'histoire du continent,lesdirigeants politiques pensent plus aux gens qu´à leur propresegos. Voir aussi les photos et les images des présidents du bloc régional UNASUR