19/10/2011

Enjeux des blocs régionaux latino-américains: création de la CELAC, consolidation de l´UNASUR et du MERCOSUR


Par Damián Jacubovich

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L'essor des blocs régionaux dans le monde continue son processus de consolidation, se transformat ainsi  en une caractéristique inhérente de la géopolitique de ce nouveau millénaire. 
Le continent latinoaméricain fait de même et c´est ainsi que commence à prendre forme le nouveau bloc régional latino-americain qui rassemble 33 pays du continent latinoaméricain: CELAC (Communauté des États Latino-américains et Caribéens).
De son côté le bloc régional sudaméricain UNASUR (Union des Nations Sud-américaines) continue également son surprenant processus de consolidation, confirmant ainsi son status du bloc régional le plus puissant et uniforme de l´Amérique Latine.
Finalement le bloc régional MERCOSUR qui réunit le Brésil, l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay se trouve également en position de force dans la région avec un extraordinaire potentiel compte tenu de l´entrée du Vénézuela et l´inminente possibilité que l´Equateur se transforme également en membre officiel avec tous les droits. 

Le bloc régional UNASUR 
 Se constitue formellement début de mars de du 2009 à Santiago du Chili. Dans l´actualité son siège se trouve dans la ville de San Antonio d'Occase, près de Quito, capital d'Équateur.
Il s'agit donc d'un nouveau bloc régional sud-américain, c'est-à-dire d´un mécanisme d´intégration, dialogue et coopération en matière de défense, economie, politique et société des 12 de l´Amérique du Sud. Ces pays en question sont : l'Argentine, le Brésil, la Bolivie, le Chili, la Colombie, l'Équateur, la Guyane, le Paraguay, le Pérou, le Suriname, l'Uruguay et le Vénézuéla. 
Il est important de souligner que la vitesse de croissance de ce nouveau bloc régional a été surprenante, prenant tenant compte de sa "courte existence" puisque au jour d´aujourd´hui ce bloc régional crée en 2009 compte déjà avec huit Conseils ministériels et un électoral.

L'axe en matière de défense constitue sans doute une des pierres fondamentales du bloc régional, compte tenu que l´Amérique du Sud possède des réserves gigantesques en matière de ressources naturelles: énergie, pétrole, gaz, charbon, trois grands bassins hydriques, un grand poumon végétal, la plus grande bio-diversité du monde et le 27 %eau douce de la planète 

Le bloc régional CELAC 
Ce bloc régional réunit à 33 états latino-americains, avec l'absence notoire des  Etats-Unis et du Canada. Dans son premier sommet (Décembre 2011), la CELAC a affirmé un fort soutient à Cuba, à la demande de l´Argentine pour la récupération des Îles Malouines et au système démocratique comme axe commun de tous les gouvernements latinaoméricains
 
Le bloc régional CELAC apparaît alors comme une instance  de décision continentale en dehors de la OEA (Organisation des Etas Américains: Amérique Latine + EE.UU + Canada), un des premiers défis sera sans doute évacuer le sceptisisme  de quelques geopolitologues  latino-américains concernant la viabilité que le Mexique, la Colombie, quelques pays des Caraibes et en une moindre mesure le Chili ils(elles) puissent faire abstraction des prêts financiers du gouvernement de Barack Obama, c'est-à-dire de la dépendance américaine.


En Amérique Latine, les principaux blocs régionaux s´avèrent être:
UNASUR *: (Union de Naciones Sudamericanas) 
MERCOSUR *: (Mercado Común del Sur)
ALBA *: (Alternativa Bolivariana Para las Americas)
CAN: *(Comunidad Andina)
ALADI*: (Asociación latinoamericana de Integración)

CELAC (Comunidad de Estados Latinoamericanos y Caribeños)
ALIANCE DU PACIFIQUE (Chili, Colombie, Pérou, Méxique) 
  
*(Pour plus d´info, vous pouvez cliquer sur le lien et accéder ainsi à la définition de chaque bloc régional par Wikipedia (español)


Enjeux des blocs régionaux de l´Amérique Latine
En Amérique Latine comme sur le reste la planète, le besoin  de consolider un bloc latino-americain s´avère fondamentale, de plus évident, puisque peu à peu, le monde des relations internationales évolue sans vers un mode pluripolaire,  lintérêt régional commence (signe de maturité géopolitique?) peu à peu à s´etendre au-delàsdes intérêts nationaux de chaque pays du continent.

En Amérique latine, (de même que le reste de la planète), cette nouvelle ère de blocs régionaux oblige, d´une certaine manière, la recherche de points communs, axes d´équilibres entre les gouvernements latinoaméricains, ceci bien entendu, au-delàs de différentes tendances idéologiques, soit néo-libéral ou bien néo-socialiste.
Autrement dit, l´intérêt du bien-être continental doit se situer (ou bien, devrait se situer) au- dessus des intérêts , voir préférences, de chaque gouvernements latino-américains.
Dans la pratique de l´Amérique du Sud par exemple, ceci se traduit dans les nouvelles relations internationales entre la Colombie et le Vénézuela, plus précisement, entre les présidents Hugo Chavez et Juan Manuel Santos respectivement; de même en ce qui concerne la coopération bilatérale entre le gouvernement néo-libéral du Chili, dirigé par Sebastián Piñera avec l´Argentine de la presidente néo-socialiste Cristina Fernández de Kirchner.
La population latino-americaine prie pour qu'une fois dans l'histoire du continent, les dirigeants politiques pensent  plus aux gens qu´à leur propres egos.
  
Voir aussi les photos et les images des présidents du bloc régional UNASUR

Cristina Fernandez Kirchner:
            Argentine                             Dilma Rousseff: Br

Juan Manuel Santos: Colombie