Le gouvernement colombien dirigé actuellement par le président Juan Manuel Santos a annoncé en août 2012, le démarrage d´un dialogue visant une négociation de paix entre l´état colombien et la guérilla colombienne FARC (Forces Armées Révolutionnaires Colombiennes). Le même dialogue pourrait avoir lieu également avec l´autre guérilla colombienne en activité le ELN (Armée de Libération Nationale).
FARC: L´arrivée au pouvoir de "Timochenko"
La mort d'Alfonso Cano (abattu par les forces armées de
la Colombie
dans la región du Cauca en novembre 2011), jusqu´à alors numéro un
des FARC et idéologue de la guérilla colombienne (suite à la la mort
de Manuel Marulanda mars 2008) semble accélérer le
processus de démobilisation et de démilitarisation des Forces Armées
Révolutionnaires Colombiennes (FARC). Le nouveau commandant des FARC, Rodrigo Londoño Echeverri, alias «Timochenko» dans les divers communiqués émis laisse noir sur blanc, les intentions des FARC de laisser la lutte armée et la clandestinité pour passer à une nouvelle version de la guérilla, cette fois-ci, politique.
La transition vers politisation démocratique
semble être une des sorties au conflit armé, reste savoir si le peuple
colombien acceptera cette tardive « mutation », en comparaison dans
d'autres pays latino-américains, comme par exemple le cas du FMLN et du FSLN au
Nicaragua et au Salvador respectivement où les anciennes guérilla se sont transformé il y a longtemps en parti politique. Sans laisser de souligner le cas de l´ancienne guérilla colombienne, le M19, où l´ancien guérillero Gustavo Petro a décroché récemment la mairie de Bogota.
Hugo Chavez, icône du nouveau socialisme en Amérique Latine, l´a affirmé à maintes reprises: en ce début de XXI ème siècle, la "lutte armée" ne représentent plus une alternatives valable pour la conquête du pouvoir, ni pour les FARC en particulier ni pour la gauche latino-américaine en général.
Les FARC (Forces Armées Révolutionnaires Colombiennes) semblent initier un processus ver une légalisation et constitution d´un front politique démocratique.
La libération "non stop" et unilatérale de quasiment tous les séquestrés par la guérilla colombienne est sans doute le premier pas vers l´abandon definitif de la lutte armée.
Principales raisons du probable abandon de la lutte armée par les FARC
Isolement régional : le bloque régional UNASUR qui réuni l´ensemble des pays du continent Sud-Américain, s´est prononcé à maintes reprises sur ce thème en refusant clairement n´importe quelle tentative de prise de pouvoir située en dehors des élections démocratiques. Message claire vers les guérillas colombiennes ainsi que pour les futures tentatives putschistes militaires latinoaméricaines après le coup d´Etat du Honduras contre le gouvernement de l´ex président Manuel Zelaya).
La conquête (par des moyens dit démocratiques) du pouvoir par d´autres ex fronts armés aussi bien colombiens que latino-américains
A niveau national, nous pouvons souligner, récemment comme facteur favorable pour la fin
des actions militaires des FARC, le triomphe
de l'ex guérillero du M19, Gustavo Petro, gagnant (novembre 2011) des dernières élections de la Mairie de Bogot. ainsi tout semble indiqué que les FARC prendront le même chemin vers la participation du jeu démocratique que jadis ont emprunté la guérilla du FMLN au Salvador et la guérilla FSLN au Nicaragua. Ayant les deux forces réussis la conquête du pouvoir moyennant des élections démocratiques de leur deux candidats : Mauricio Funes et Daniel Ortega respectivement.
A niveau national, nous pouvons souligner, récemment comme facteur favorable pour la fin
des actions militaires des FARC, le triomphe
de l'ex guérillero du M19, Gustavo Petro, gagnant (novembre 2011) des dernières élections de la Mairie de Bogot. ainsi tout semble indiqué que les FARC prendront le même chemin vers la participation du jeu démocratique que jadis ont emprunté la guérilla du FMLN au Salvador et la guérilla FSLN au Nicaragua. Ayant les deux forces réussis la conquête du pouvoir moyennant des élections démocratiques de leur deux candidats : Mauricio Funes et Daniel Ortega respectivement. 
Dégradation des hauts commandements inhérente a quasiment un demi siècle de clandestinité : aussi bien la capture comme l´assassinat des hauts commandements des FARC par les militaires colombiens, ou bien les fortunes que le même état colombien offre aux déserteurs et délateurs semblerait avoir réussi petit à petit, à miner la morale des guérilleros colombiens. 
Le problème du narcotrafic: la lutte armée des FARC précise bien entendu de financement. L´Etat colombien moyennant son alliance avec les Etats-Unis et le fameux « Plan Colombia » a reçu ces dernières décennies une quantité importante de budget destiné à renforcer son pouvoir militaire.
La plupart des experts en matière de géopolitique colombienne signalent que les FARC ont du rentrer dans la spirale du narcotrafic afin de se procurer le financement nécessaire en créant de cette manière une contradiction politique et idéologique au sein même de la guérilla.
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