Ce nouveau siècle
semble porter de bien étranges
paradoxes en ce qui concerne la nouvelle géopolitique du monde
et en conséquence celle du continent latino-américain. En effet, l´uni
polarité ou bipolarité du monde semble avoir effectivement touché à sa fin,
une nouvelle ère pluripolaire a commencé, l´Amérique Latine avec le
Brésil à la tête (nouvelle puissance émergente) souhaite ne pas raté l´occasion
qui se présente, submergé dans une conjoncture socio-politique et économique
extraordinaire. Les défis du continent serait alors de prioriser
l´integration régionale en dépit des idéologies orthodoxes de gauche et de
droite.
En effet, nouvelle ère, nouveau
paradoxe pour le continent latinoaméricain. La gauche latino-américaine orthodoxe
ne s'ayant jamais remis de la chute du Mur de Berlin en 1989, de même en ce qui
concerne les systèmes ultralibéraux avec les crises économiques de 2008 et 2011.
Toujours est-il que le mosaïque
de gouvernements latino-américains montrent un nouveau paysage: des « libéraux
progressistes » comme le cas de Mr Sebastián Piñera au Chili, ou bien Mr.
Juan Manuel Santos en Colombie ou bien des « socialistes bourgeois comme
le cas de la présidente de l´Argentine, Cristina Fernandez de Kirchner.
Ainsi, au sein de cette nouvelle
ère communicationnelle, les idéologies
de gauche et de droite se fusionnent et des alliances impensées 20 ans
auparavant, fleurissent aujourd´hui en Amérique Latine.
Bolivie et l´Argentine et leurs
rapprochements avec les Etats Unis, le Venezuela d´Hugo Chavez et l´Equateur de
Rafael Correa avec la Colombie.
Aucun doute, les grands génies de
la communication sont maintenant ceux qui gouvernent le monde: Obama, Sarkozy,
Google, Facebook, Hugo Chavez (le créateur des premières guérillas communicationnelles
étatiques du monde).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire