25/11/2010

Géopolitique de l´Argentine 2012 : Cristina Fernandez de Kirchner enjeux et défis du gouvernement

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Janvier 2013: tournée de Cristina Fernández de Kirchner en Argentine
Cristina Fernández de Kirchner de tournée en Orient 
Le monde semble être sorti définitivement de son axe unipolaire. La région d´Asie Pacifique renforce son influence sur les pays latino-américains. La tournée de la présidente argentine Cristina Fernández en Indonésie et Vietnam ne fait plus que confirmer la nouvelle tendance.

Dans le plan interne, le citoyen argentin finit par être prisonnier de la guerre comunicationnel  que protagonisent le gouvernement argentin de Cristina Fernández de Kirchner et le groupe Multimedia Clarin, avangarde de l´oposition politique en Argentine. 
A niveau géopolitique, l´Argentine lutte afin de pouvoir rentrer dans le club des pays émergents. Pour cela elle devra sûrement sortir de son modèle d´exportation encore trop basé sur l´agroalimentaire. 

Les chiffres géoéconomique de l´Argentine 2012
3éme PIB de l´Amérique Latine et 2éme PIB de l´Amérique du Sud, (mais cinquième pays attirant les investisserus en Amérique du Sud), 3ème pays le plus peuplé de l´Amérique du Sud, membre du G20, 3ème exportateur de soja dans le monde,  5éme producteur de vins, principaux partenaires commerciaux en ordre d´importance: Brésil, Chine et les États Unis. 

Conflit entre le gouvernement et le syndicat des camionneurs
Le gouvernement argentin affronte sans doute la grève la plus importante de l`ère Kirchner, celle des camionneurs conduite par l´ex allié du kirchnérisme Hugo Moyano. La grève nationale risque de paralysé le pays, les enjeux sont la réélection de Hugo Moyano à la tête de la Confédération Générale du Travail (CGT) et une augmentation du salaire des camionneurs de plus d´un 30%. Faut-il rappeler que depuis la mort de l´ex président Nestor Kirchner, le dialogue entre le syndicaliste Hugo Moyano et le gouvernement argentin est rentré dans un impasse.   


Résumé geopolitique argentine juin 2012, sommet G20 
Après avoir decroché un deuxième mandat avec une impressionante victoire aux élections  présidentielles argentines  le 23 octobre 2011 avec plus du 50% des votes, Cristina Fernandez de Kirchner (CFK) commence son deuxième mandat qui s´annonce comme une profondisation du modèle socio-économique kirchnériste, mais limitée bien entendu par les contraintes de la crise financière internationale.

Dans le plan internationale, après avoir réclamé
-->auprès du Comité de Décolonisation de l´ONU la nécessité  d´établir un dialogue bilatéral entre l´Argentine et le Royaume Uni au sujet des Iles Malouines et militarisation de l´Atlantique Sud, la présidente argentine se rend au G20 (juin 2012) pour encouragé les autres pays du bloc régional à modifier la politique d´ajustement prôner par l´Europe et le FMI vers une politique orienté plutôt vers la création d´emploi et le renforcement du marché interne. Dans ce sommet du G20,  il y a eu des réunions  bilatérales trés importantes avec le président français François Hollande, le président russe Vladimir Poutin (le méga géant étatique russe Gazprom pourrait participer de l´explotation de YPF, entreprise petroliére récement étatiser par le gouvernement argentin et renforcer de cette maniére la présence russe sur le continent latinoaméricain)   et la présidente brésilienne Dilma Roussef.      

Dans le plan national, la nationalisation, voir expropriation et/ou récupération  de l´entreprise argentine YPF gérée jusqu´à présent par la multinationale espagnole Repsol, constitue dans ce sens-là un bon exemple du modèle argentin qui arrive.
Il faut dire que le niveau d´investissement et de productivité de la compagnie espagnole, depuis presque une décennie, s´avérait bien en dessous des chiffres accordés d´emblée. 
Si bien le gouvernement espagnol a annoncé des représailles économique, il est difficile que celles-ci est des véritables conséquences dans la présent économique de l´Argentine. L´alliance  entre les États-Unis du gouvernement de Barack Obama et celui de Cristina Fernández de Kirchner s´est avéré sans doute fondamentale pour que la hyper  puissance globale se maintienne à l´écart du conflit entre l´Espagne et l´Argentine.  
Toujour au sein de la géopolitique argentine, la guerre médiatique s´avère de plus en plus cruelle. Elle oppose grosso modo, le gouvernement argentin et "La Oposición" (le groupe multimedia Clarin basiquement). Les citoyens semble pris en otages au mileu de cette haine qui polarise le pays.
 Finalement dans le plan internationale, les relations avec le Brésil et les Etats Unis, restent prioritaires ainsi que la guerre communicationnelle initié  par le gouvernement argentin pour la récupération des Iles Malouines.
Certains analystes de la géopolitique argentine regardent déja le 2015. L' oposition a choisi son candidat: Mauricio Macri, le maire actuel de la ville de Buenos Aires. Le kirchnériste reste en silence a ce sujet. 

Profondisation du modèle kirchnériste 2012
Ainsi, la suppression des subventions des services publics pour les couches sociales  les les plus aisées, la hausse du transport, une meilleure relation avec les grands entrepreneurs  nationaux et internationaux en général, multiplication du dialogue avec tous les secteurs socio-économiques au sujet du problème de l´inflation ainsi qu´un distancement politique avec quelques syndicats historiquement très liés avec le Kirchnérisme de Nestor Kirchnérisme, (La Confédération Générale du Travail, CGT), une stratégie économique visant impossibiliter la fugue des capitaux argentins, puis finalement une consolidation du partenariat stratégique avec le Brésil de Dilma Roussef , ainsi qu´une pression régionale pour la récupération des Îles Malouïnes représentent sans doutes quelques signaux de cette nouvelle étape de que l´Argentine commence en ce 2012.  

Son nouveau cabinet de travail pour le 2012 s´annonce avec peu de changements (nouveau ministre d´économie et nouveau chef de cabinet) ainsi qu´une plus grande participation de La Campora, mouvement politique de la jeunesse kirchnériste qui dirige son fils Maxime Kirchner qui concentre une tres haute participation des jeunes dans la politique argentine. 

Argentine, CFK et la recette contre la crise
D´un autre côté, afin de maintenir les bénéfices sociaux acquis pendant la période kirchnériste,  la crise financière internationale semble obliger l'État argentin à créer de nouveaux « revenus ». Au niveau national, ceci ce traduit, en un plus grand contrôle concernant la fuite de capitaux. Pour ceci, le nouveau gouvernement de Cristina a  mit en place quelques limitations dans l'achat de dollars, suppressions de subventions sur les principaux services pour les secteurs les plus aisés de la Ville de Buenos Aires et la mise en marche d'un plan visant rentabiliser l'entreprise (récemment étatiser): Aerolíneas Argentinas ainsi que la révision de des salaires de 300.000 employés publics.

Électorat argentin de gauche et l´opposition politique pour le 2015
D'autre part, il est important de noter comme bilan des dernières élections présidentielles  que la deuxième force force politique, dirigée par le socialiste Hermes Binner montre une claire tendance du pays vers la gauche partidaire.
De son côté, Mauricio Macri á la tête du PRO (nouveau parti politique argentin), flamant maire réélu de la ville de Buenos Aires, se perfile déjà (avec le soutient du groupe multimedia Clarín) comme adversaire du Kirchnérisme aux prochaines élections présidentielles en 2015.
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Principales raisons du rapprochement du gouvernement de Cristina Fernandez de Kirchner et celui de Barack Obama 

Finalement les nouvelles relations entre le gouvernement de Barck Obama et celui de la présidente argentine marque un tournant  plus que positif dans la relation entre les deux pays. Preuve de cela au sein du sommet du G20 (Cannes 2011), et suite à la demande de l´administration d´Obama, une réunion de travail est prévue afin de consolider les relation bilatérale entre l´Argentine et les EE.UU.
  • L´Irréfutable légitimité de "Cristina" après son triomphe électoral avec plus du 50 % dans les dernières élections présidentielles de du 2011.
  • Le souhait de la part des Etats Unis de vouloir lancer une politique interne semblable à celle de l´Argentine en augmentant l´industrialisation, la comsommatio et l´emploi.
  • Le distancement diplomatique entre le  gouvernement argentin et celui d´Iran en raison de la probable implication de certains fonctionnaires iraniens dans les attentas  terroristes contre des institutions judéo - argentines.
  • L'accomplissement des paiements argentins accordés auprès du FMI.
  • Le profil pacifique argentin en matière de nucléaire.
  • Le soutien inconditionnel du gouvernement du Brésil, partenaire stratégique numéro 1 de l´Argentine dans la région. Ce premier interlocuteur prioritaire du gouvernement d'Obama en Amérique Latine, suite à la crise que le narcotrafic est en train de créer au Mexique.  
Guerre médiatique en Argentine:
Finalement, côté communicationnel, "Cristina" semble avoir appris de sa défaite lors des dernières élections législatives en 2009. Les moyens de communication sont fondamentaux dans les stratégies politiques du XXI ème siècle. L´étatisation du marché de la télévisation du foot a été sans doute un des coups médiatiques le plus important pour le gouvernement de ces derniers temps. Les argentins ne payeront plus pour avoir accès au foot local. Le groupe Multi Media Clarin, un des pouvoir politique communicationnael les plus puissants, a été un des plus affecté, c´est celui-ci qui détenait avant les droits de la télévisation du foot en Argentine.

Cristina Fernández un record électoral au sein des élections présidentielles

L´incontestable victoire au sein des élections des élections presidentielles d´octobre où CFK a obtenu plus du 50%, à peu près le 54% des votes des argentins ne font que confirmer d´un côté ce que tous les sondages annonçaient, c´est à dire une victoire de "Cristina" au premier tour des élections et de l´autre l´Argentine des prochaines 4 années avec la pronfondisation de modèle kirchnériste péroniste. 
Sur le plan géopolitique régional  latino et sud-américain, l'alliance entre l'Argentine de CFK et le Brésil de Dilma Roussef ne cesse de se renforcer.


  Effectivement,CFK obtient depuis la mise en place du système démocratique la plus grande différence entre le gagant d´une élection présidentielle et son poursuivant immédiat, dans le cas des dernières élections nous parlons de quasiment un 40% de différence. In ne peut surprendre personne que le kirchnérisme (mouvement fondé par son mari décédé il y a un an)  obtient maintenant la majorité au sénat argentin.

Les raisons de la  victoire aux urnes par le Kirchnerisme: l´Argentine en pleine croissance ininterrompu (7 à 8 %) depuis 2003
Le FMI dans sa nouvelle version a surpris le gouvernement argentin même en annonçant l´Argentine comme le pays  avec la proyection plus favorable en ce qui concerne la croissance des pays latinoaméricains pour le 2012. 
Ceci au sein d´un contexte régional latinoaméricain ultra favorable et bien au-delà de la crise financière mondiale qui affecte bien entendu  d´une manière ou d´une autre l´économie latinoaméricaine. 
Toujours est-il que la croissance économique de l´argentine s´avère être une des plus forte du continent, un 7,5% de taux de chômage, une participation de la jeunesse en matière militance politique en hausse constante ("La Cámpora" mouvement politique qui regroupe les jeunes militants kirchnéristes est actuellement dirigé par le fils de Cristina, Máximo).
De plus il faut le dire, la mort de son mari Nestor Kirchner l´a fait rebondir en ce qui concerne son taux de popularité auprès de la population argentine. A cela il faut  comme partie de paysage argentin, rajouté comme facteur d´importance, une opposition m argentine trop dispersée sans un leadership identifiable.

Effectivement depuis la mort l´ex président Nestor Kircher et époux de CFK, ex-leader du "Partido Peronista"  et au moment de sa mort, flamant Secrétaire Général du bloc régional latinoaméricain UNASUR, c'est la veuve, diva et présidente de l´Argentine, Cristina Fernandez, légitme héritière du " "Moviminento kirchnerista" et du Parti Péroniste argentin". 



Les défis de Cristina Fernandez de Kirchner
Dans le plan interne: "Cristina", comme chef du parti péroniste  doit réussir a renforcer la véritable essence du peronisme, c´est à dire l´harmonisation des idéologies contraires au sein du parti, le respect à d´autres différente manière de voir le monde,  diverses cultures,, c´est à dire, l´unité des 40 millions d´argentins.

Dans le plan régional
Consolider sa position à la tête de la région, bien entendu  derirère le Brésil,  continuer sa lutte diplomatique pour les îles Malouines, continuer sa d´approfondir ses relations bilatérales avec les Etas Unis et la Chine, etc.. 

Voir aussi au sujet de la geopolitique de l'Argentine  :
Géopolitique de l'Argentine 2012: Nestor et Cristina: enjeux, histoire et  légende du couple kirchner